Saturday, August 19, 2006

Petite grâce
Fragile et blonde.
Un feu de paille
Nos coeurs qui fondent.
Ta peau est vierge
Je vois ton âme.
Ton corps est cierge
Petite flamme.
Je suis là
Dans ce jardin d' enfants.
Le temps me gâte
De ses silences puérils.
Il ouvre ses bras pour prendre mon corps d' antan
Et mon orage qui craque
S' eclaircit subtil.
Les oiseaux volent
Par leur innocence complice
Le peu d' espoir
Qu"il me reste
De vivre libre.